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On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible aux yeux

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17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 20:26
Le bilan de la Présidence française de l'Union européenne
 
 
Présider l’Union européenne

La présidence de l’Union européenne est
« tournante ». Tous les six mois,
un État membre est en charge de la gestion
 de l’Union européenne au quotidien
(ordre du jour et présidence des réunions).

Le chef d’État ou de gouvernement qui assure la présidence
tournante préside leConseil européen. Les ministres de l’État
qui assure la présidence tournante président le Conseil de l’Union européenne.

La France a présidé l’Union européenne de juillet à décembre 2008

Le traité de Lisbonne prévoit une présidence stable de l’Union européenne.
Ce dispositif novateur,qui rendra l’Europe plus politique et plus
efficace, entrera en vigueur une fois le traité adopté par l’Irlande.


Quatre priorités pendant la Présidence française
• Paquet énergie-climat
• Pacte sur l’immigration et l’asile,
• « Bilan de santé » de la politique agricole commune (PAC),
• Europe de la défense.

Cet agenda a cependant été bouleversé par deux crises majeures :
• le conflit qui a éclaté entre la Géorgie et la Russie,
• la crise financière et économique.

La crise russo-géorgienne a illustré le volontarisme diplomatique
européen. Ainsi, l’Union européenne sort plus forte de ces crises.
Dans ce contexte difficile, la présidence française de l’Union
européenne a néanmoins su atteindre les objectifs qu’elle
s’était fixés :

• Un accord unanime sur le Pacte européen sur l’immigration
et l’asile,

• Un consensus européen pour lutter contre le changement
climatiqueet renforcer la sécurité énergétique de l’Union
européenne :le paquet « énergie-climat »,

• Construire un espace de solidarité entre l’Europe et le pourtour
 méditerranéen : l’Union pour la Méditerranée,

• Agriculture : un « bilan de santé » pour améliorer la politique
agricole commune,

• Renforcer les capacités militaires et soutenir l’industrie de
 défense de l’Union,

• Traité de Lisbonne : la remise en route du processus de
 réforme institutionnelle

Vers une nouvelle gouvernance européenne

Sur le fond, les avancées de cette présidence ont été
considérables : la Présidence française a bouleverséun
certain nombre d’habitudes.

Le volontarisme et la réactivité de Nicolas Sarkozy ont été
unanimementsalués et ont fait de la présidence du conseil
une institution-clef de l’Union européenne durant la présidence
française. Ils ont au moins montré que la paralysie européenne
pouvait être dépassée, y compris et peut-être
surtout sur des sujets difficiles et ambitieux.

L’unité européenne impose de rechercher le consensus,
quitte à faire des concessions, mais sans renoncer
aux objectifs premiers. Le choix du pragmatisme a donc
prévaluet a motivé la recherche d’un consensus.

Sans parler de « divorce » avec ses citoyens, l’Union
européenne éprouve parfois des grandes difficultés à
les convaincre et à les intéresser.

La présidence française de l’Union européenne a eu le
mérited’amorcer le retour de la politique au sein
des institutions européennes.

Ainsi, une vraie démarche politique, incarnée, expliquée
etcoordonnée a été perçue positivement par
les citoyens.

Pour une Europe qui agit et qui protège


La présidence française a aussi été celle de l’action.
Elle a été celle qui a pris ses responsabilités pour
protéger ses citoyens de la crise financière, du changement
climatique,des nouvelles menaces sur la
sécurité européenne ou de l’immigration non maîtrisée

L’Europe a finalement été fidèle à ses valeurs et à son projet
originel :construire un espace de paix et de
prospérité commun, au service de ses peuples.

Cette grande ambition doit être au cœur des projets politiques
défendus à l’occasion des électionseuropéennes.
 
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