Pour une diversité en polynésie

Nicolas Sarkozy s'oppose à la
dissolution
de l'Assemblée
de Polynésie française

e porte-parole du gouvernement, Laurent Wauquiez, a déclaré que le président de la République s'opposait à une dissolution de l'Assemblée de la Polynésie française, réclamée par la plupart des partis locaux  pour mettre fin à l'instabilité dans l'archipel du Pacifique Sud. La dissolution "n'est pas la position pertinente", a ajouté M. Wauquiez, même si "on ne peut pas exclure (...) qu'il puisse y avoir un renouvellement de l'Assemblée avant 2009". Cependant, le secrétaire d'Etat à l'outre-mer, Christian Estrosi, a annoncé mercredi un "projet de loi pour améliorer le fonctionnement des institutions polynésiennes et le mode de scrutin" afin de " garantir une majorité stable à la Polynésie". PRIVÉ DE MAJORITÉ En effet, le gouvernement polynésien ne dispose plus de majorité à l'Assemblée territoriale à la suite d'un accord passé entre le sénateur UMP Gaston Flosse et les indépendantistes d'Oscar Temaru pour proposer un référendum d'autodétermination et un programme de gouvernement. Néanmoins, l'Assemblée, qui peut le renverser, ne siège pas avant le 20 septembre. Le président de la Polynésie française, Gaston Tong Sang, avait donc entamé, lundi, une semaine de consultations et d'entretiens avec les partis et associations polynésiennes pour étudier la question de l'opportunité de réclamer au gouvernement Fillon "la dissolution de l'Assemblée et la tenue de nouvelles élections" dans les deux mois qui suivront.