Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

 

On ne voit bien qu'avec le coeur, l'essentiel est invisible aux yeux

Recherche

2 mai 2010 7 02 /05 /mai /2010 06:22

Comme il est triste de voir Martine AUBRY parler de « take care » aujourd’hui (le soin mutuel) car c’est ignorer toutes les chaînes humaines qui se battent au quotidien, et le travail considérable que les gouvernements ont su instaurer par les services d’aide à la personne.

Elle prend soin surtout d’éveiller la curiosité sur une qualité que la grande majorité des français a déjà : l’amour pour ses enfants et son entourage. Mais tout cela se fait naturellement, on n’a pas attendu Martine AUBRY pour le développer au fil du temps.

Les grands débats philosophiques ne commencent pas par une thèse qui voudrait nier que l’homme a des besoins physiologiques.

Quant à prendre soin des autres c’est une qualité qui s’inculque, elle n’est pas innée et donc si rien n’est fait sur le plan de l’éducation, le care dans les quartiers difficiles sera vite transformé en vente de potion magique.

De plus ce n’est pas avec une augmentation des impôts que l’on prend soin des citoyens, une chose à mes yeux est plus importante c’est la paix, car en période de guerre on ne peut pas prendre soin de son prochain. Et c’est paradoxal mais qui veut la paix, prépare la guerre.

Trop longtemps nos sociétés modernes se sont vantés d’être civilisées en respectant les droits de l’homme mais nous n’avons en fait que parcouru un document sous forme de déclaration datant de 1789.

Il est temps de prendre soin des peuples condamné à mourir de faim, de soif, d’humiliation.

Comment Martine AUBRY ose parler de care en France quand il y a encore des dictatures dans le monde, tout cela me paraît tellement égoïste surtout quand elle compare la politique du président à des mesures axées sur « l’individualisme » et « la pseudo performance ». Quelle honte de ne pas trouver que les français sont des êtres motivés au travail. Elle ignore surement que même le balayeur de sa rue est utile à la société.

La société du bien être passe forcément par l’amour de soi et des autres. Aucun or ne remplace une belle âme. Le care n’est pas une disposition socialiste et la sollicitude envers les autres n’apporte pas forcément un bien-être quand on en fait un métier qui pour certains est forcé et mal vécu par la vision de trop de souffrances. Certains dérivent même vers la maltraitance.

La société du tout avoir comme le dit si bien Martine AUBRY n’est pas pour aujourd’hui ni pour demain et elle ne doit pas être une finalité non plus pour les futures générations. Martine AUBRY oppose le tout avoir au bien être alors je pense que pour elle tout avoir se réduit à un confort matériel alors que tout avoir pour moi ne passe pas par le luxe.

Partager cet article
Repost0

commentaires