En réalisant ce film, Rachid Bouchareb fait un pied de nez au débat sur l'identité nationale voulu par les français en cédant à la manière la plus adjecte de décrire l'histoire.
Certes, la France a eu des torts qu'elle a reconnu dans la guerre d'algérie mais doit-on indéfiniment monter les citoyens les uns contre les autres par des rappels de créations cinématographiques indélébiles ?
Car le problème est bien là, il n'est à mon avis pas très judicieux de parler de cette guerrre indéfiniment comme de la "guerre des sables" qui a opposé le maroc et l'algérie.
Ce n'est pas dans l'esprit de la démocratie de vouloir continuer les mêmes erreurs, mais il ne faut pas oublier que nous n'étions pas là du temps de cette guerre et qu'il est grand temps de se souvenir mais pas d'attiser le feu éteint, car pire qu'une intégration réussie, on ne peut qu'obtenir des procès à ne plus finir.
Il faut prendre conscience que nous devons tous vivre ensemble et que les gens aspirent à profiter de la vie et non pas de la haine engendrée par les guerres.
Quand tout est dit et que l'on reste rancunier, c'est qu'il n'y a pas de pardon et dans la religion catholique la rancune est un péché.
